mercredi, décembre 19, 2007

Give 'em the old Razzle Dazzle...



Est-ce que je vous ai déjà dit que Chicago était un de mes films de chevet? Bien sûr, comme tout le monde j'ai lorgné les grands écarts revanchards des meurtrières hystériques du "Cell Block Tango" et je me suis rêvée à murmurer des "I took the shotgun off the wall and fired two warning shots...into his head" en montant un Y parfait avec des jambes de deux mètres de long...mais bon, maintenant j'ai pris un peu de bouteille, je m'assume en tant que pot à tabac (oui, mais quel pot, mes enfants!!!) et j'ai laissé tomber le jazz bien trop contraignant pour la danse orientale (pratique, la danse orientale, tu mets deux foulards à sequins sur tes bourrelets, tu secoues un peu ton matériel et tout le monde trouve çà génial!!!)....

Bref, Chicago me fascine toujours autant, mais plus par son cynisme absolu que par ses numéros de claquettes. C'est pour çà que je n'ai pas pu résister au plaisir de vous mettre ce passage "Razzle Dazzle", où le procès, le monde entier même n'est qu'un vaste cirque. Tout n'est que communication, c'est ce que nous rappelle Richard Gere/ Billy Flynn en M Loyal.

Give 'em an act with lots of flash in it
And the reaction will be passionate


ou encore
How can they hear the truth above the roar?


Cà vous rappelle personne? Quelqu'un qui invite sa radasse anorexique à un Disney aux Chandelles? bin pourquoi d'ailleurs??? Pour faire oublier peut être les 6OOO personnes qui dorment à la belle étoile dans Paris par moins six degrés...

En tous cas, moi je n'oublierai pas qu'au Roucas Blanc, y a une super belle maison sur trois étages qui reste fermée tout le temps. Elle est à cinquante mètres de la mer, en plein coeur de Marseille, et on ne peut que rêver de son intérieur et du temps qui s'y est arrêté. Il y a certainement des tomettes partout, des plafonds démesurés et une cuisine marseillaise avec une cape de cheminée impossible à restaurer. Peut-être qu'à l'extérieur dans le jardin, il y a même une pile ou une grand-mère faisait la vaisselle en tirant l'eau de la citerne tout en surveillant ses petits du coin de l'oeil. On peut me mettre toute la poudre aux yeux que l'on veut, je ne l'oublierai pas, parce qu'une maison pareille soit sans vie, çà, c'est injuste.

dimanche, décembre 09, 2007

Sparkle in the wind...


Conte d'Hiver et de Neige.
Mais oui, il a neigé sur ma dirty old town, en Novembre, des vrais gros bons flocons sur les barres de Frais Valllon. Quoiquel'hiver ici ne dure jamais très longtemps, il suffit d'un rayon de soleil sur la mer, un jour de mistral où le ciel est bien bleu pour se croire ailleurs...ou ici....dans un roman d'Izzo, çà c'est sûr...
Conte d'Hiver et de Neige
C'est le nom du spectacle soi-disant pour enfants que je suis allée voir au Théâtre du Gyptis avec des trouvailles lumineuses et une boule de cristal qui se remplit de bulles de savon. J'avoue que je n'ai rien compris à l'histoire mais Changaili a affiché un sourire béat à la vue de toutes ces petites lumières... comme elle sourit à la décoration de la Rue de la République et du Vieux Port. Toutes ces ampoules estampillées Grenelle de l'environnement lui rallument le coeur.
Conte d'Hiver
J'aime encore plus les platanes illuminés des villages environnants. Pas de Grenelle, pas de bleu ni de rose, juste de la bonne vieille lumière jaune pour réchauffer les rues de la Cadière d'Azur, et rien d'autre que l'Estérel autour.
Sparkle in the wind
Mais Changaili ne résiste pas au shopping de la petite robe à a paillettes même si elle se gèle dans ses petites bottes vernies. Sparkle, Glitter... story of my life, je ne suis qu'une fille, forgive me for I have sinned. Alors pour conclure, un petit Judy Garland de derrière les fagots, qui dira quelquechose à ceux qui étaient au concert de Rufus Wainwright (ce qu'on a pu se geler, ce soir-là!!! même les paillettes de Rufus n'y ont rien changé!)

samedi, décembre 01, 2007

Be there or be square!


Quand Mister Blog fait le dee jay, Changai Li va remuer son tafanari!!! En plus, il nous promet de tout mais pas n'importe quoi....
Et avant, j'irai voir Vyk jouer Dany les bozieux dans "Un air de Famille" au Théâtre du Tétard...



Je copine grave moi, msieus dames!!!

samedi, novembre 24, 2007

Everybody wants to be a cat...



Il y a des nuits ou tout est presque trop parfait. La pièce que l'on vient de voir vous fait encore rire, la lune est pleine, l'odeur de la ramille mouillée vous rappelle votre enfance, le ressac de la mer vous berce et un risotto en forme de coeur atterrit dans votre assiette à deux heures du matin. .On se demande ce qui peut bien changer l'atmosphère à ce point. Peut être le ronron d'un petit chat au pied de son lit? Mon grand-père voulait être réincarné en chat car comme le disait le grand Robert Smith "They seem to do very little except eating, making funny little noises and fucking".
Enfin, bref vous me voyez venir avec mes birkenstocks taille 36, je mourrais d'envie de vous balancer la vidéo. La voilà, parce que : les CURE sont le 4 mars à Marseille (c'est mon anniv au fait, voilà le message est passé), Robert est trop BEAU dans cette vidéo (et que maintenant, on dirait Mado la Niçoise) et que Lol Tolhurst ne ressemble à RIEN dans le cat suit (et qu'il a terrorisé un vieux rasta en sortant du studio à 5 heures du matin dans cette tenue!!!)

jeudi, novembre 22, 2007

Grimpozarbres....


En speed, beaucoup trop de taf et de distractions en ce moment...Je vous promets un post d'enfer d'ici peu...(zaama)

Je fais quand même un peu de pub pour le festival de théâtre amateur de Gignac La Nerthe, où je vais aller ce week-end. J'ai déjà vu la pièce "Ne coupez pas mes arbres" par la Cabre d'Or mise en scène par Santiago Blanco et j'ai bien rigolé, c'est plein de trouvailles en particulier sonores (glou, glou, glou et glou). Elle se rejoue vendredi soir, je crois bien que c'est complet mais vous pouvez toujours essayer... De toutes façons, il y a pleins d'autres spectacles, je vous mets le lien ici , vous pourrez y voir un trailer de la pièce.

Changabises

samedi, novembre 10, 2007

Les adieux d'un sex symbol...

Bin oui, puisque Nicole a pris un an de plus (le 3 novembre exactement)...

Mais non, je déconne c'est toi la plus belle, la plus jeune, cette image divine qu'on adore et qu'on adule, cette image de magazine...enfin tu connais la suite..
Voilà pour toi, parce qu'on est both fans de Diane Dufresne et que tu es mon amie de presque vingt ans... bisous mémé, chuis heureuse de te savoir heureuse...et à ce soir, inch allah (st doliprane priez pour moi)

vendredi, novembre 09, 2007

Danse, la décadanse...



"Descends de là!"
"Non."
"Tourne-toi!"
"Non, pas comme çà..."

(je cite de mémoire, faudrait revoir le Gainsbourg illustré.)


Ah qu'il est fort ce Sarko, se sauve à Washington avant que les mecs aient le temps de voir qu'ils s'étaient fait mettre puisque Bruxelles refuse les aides...Trop puissant le gus...Et puis, tout va bien, puisqu'on est copains avec les 'Ricains maintenant et que double iou trouve que c'est un nice chap...

Fin, moi ma chaudière est en panne en attendant, je comptais appeler Sarko à la rescousse mais je crois que je vais y renoncer...

lundi, novembre 05, 2007

Modèle de petite fille


Bon allez, j'y vais de ma couverture de Martine, hein, puisque tout le monde s'y met.

Elle vaut ce qu'elle vaut...


Moi, j'aimais bien " Martine dénonce ses voisins communistes", çà aurait plu à l'ADCR ou à Balthazar le Courtisan, mais bon impossible de le publier...

jeudi, novembre 01, 2007

L'effet papillon

Loin des japoniaiseries, j'étais l'autre soir pour la première fois depuis bien longtemps à l'opéra de Marseille. Notre bel opéra a été récemment refait et Changai Li a eu pleins de souvenirs qui lui sont revenus aux zieux et aux narines.


L'opéra et moi, c'est une longue histoire. Ma grand-tante y était couturière, elle me racontait Noureev, Zizi Jeanmaire et Roland Petit. Elle nous faisait des robes de princesses d'enfer avec les strasss et les chutes de taffetas qu'elle récupérait là-bas. Je me rappelle de ballets, de Coppelia, Gisèle et La Chauve Souris. Bien sûr, je ne me déguise plus, le mannequin de couture de ma grand-tante prend la poussière dans un quelconque grenier et les robes partent désormais en lambeaux mais la nostalgie est toujours ce qu'elle était, n'en déplaise à feu Simone S.


Tout çà pour dire que j'y suis retournée, pour y voir Mme Butterfly. Installée dans une baignoire, mais néanmoins chaussée de boots en vynile (fashion victime, voui, môssieu, je le suis, je le reste), j'ai assisté à un spectacle d'une sobriété étonnante. D'abord, il faut le mentionner, les deux rôles principaux étaient tenus par deux asiatiques, dont une Suzuki (pas la moto, la suivante de Mme Butterfly, bande d'ignares!!!) vraiment à couper le souffle. Et puis j'ai bien aimé la mise en scène : une simple cabane de pêcheur au bord de l'eau que la Miss Papillon transforme en petit bout d'Amérique avec un drapeau et une statue de la liberté, un barge où elle passe sa nuit d'amour avec Pinkerton l'infâme et un ponton où elle commettra son hara-kiri, épinglée like a butterfly on a wheel . La mer qui ammène l'amour et la mort est omniprésente et j'ai cru un moment relire les premiers chapitres de Memoirs of a Geisha de Arthur Golden lorsque la future Sayuri décrit la maison de son enfance, la tipsy house de ses parents, pauvres pêcheurs dans le Japon du début du siècle. Evidemment je n'ai pas retenu mes larmes, lorsque la pauvre Butterfly s'emmure dans son attente et ses illusions car je sais trop bien à quel point l'amour peut vous aveugler. C'est là la magie de la musique que tout art cherche à atteindre, être compris sans décryptage, sans sous-titre, simplement en touchant au coeur. Un bel di, vedremo...tu parles Charles, makache welou, tu verras keud mais bon continue à chanter cet aria, c'est trop beau, tiens je vous mets la Callas, çà vous nettoiera le canal lacrymal

Voilà, bon bref après c'est pas tout çà, faut se sustenter, alors direction le Corse de la rue Fort Notre Dame, ah zut, j'ai oublié son nom mais allez-y hein. D'abord le papa de Nicole himself, lui vendait du poisson, sa soupe corse est TERRIBLE (et aphrodisiaque, VOUI, je confirme....), ses spaghettis au figatelli sont un PECHE MORTEL et en plus il chante Alain Barrière (si, si, si) alors si vous passez par là, courez-y, les restaurateurs généreux çà court pas les rues...

mercredi, octobre 10, 2007

Hier ist kein warum...



Bon, je ne l'ai jamais caché, je suis une grosse fan de Joy DIVISION, donc, bah, je me suis jetée pour aller voir le biopic "Control" avant qu'il ne disparaisse dans les zoubliettes du Variétés, SEUL cinéma de notre belle ville à le diffuser.
(Un petit détour pour vous dire que çà fait six mois qu'il n'est pas tombé UNE goutte sur cette putain de Canebière, que les trottoirs collent et que des garis gros comme mon bras zigaguent dans les rues en toute confiance. La ville en est cafi, je te dis pas comment çà grouille sur les pelouses la nuit)

Joy Division, et le bel Ian donc, enfin joué par un acteur encore plus beau, avec un regard glacé, à vous givrer sur place ou à vous mettre le feu aux miches, que sais- je?..Sérieux, je sais pas où ils l'ont casté celui là, mais il en jette à mort...
Et moi, je pars, je pars sur "Transmission" ou sur "She's lost control", je tombe à nouveau en pâmoison au son de cette voix d'outre-tombe.... mais d'où vient elle, comment fait-on pour avoir une voix pareille quand on a tout juste vingt ans?Je l'imagine en train de déclamer du Lovecraft ou du Poe, , tiens, de profundis clamavit comme dirait l'autre, le coeur des damnés dans le requiem de Mozart, whatever, je kiffe grave,deal with it, rock n' roll.

Que faut-il faire pour avoir cette destinée d'étoile filante? Vivre à Manchester dans les années 80, s'emmerder à cent sous de l'heure dans les gloomy suburbs comme tant d'autres, pointer au chômage, faire des enfants quand on est encore des enfants et aller se pinter au pub? Je reste en admiration devant cette jeunesse désoeuvrée et désespérée qui depuis les sixties nous fournit les meilleurs groupes du monde. Ma dévotion pour la zic anglaise de tout poil est sans bornes et en ces temps de gauloiserie fièrement arborée ("les rosbifs on va les manger samedi soir..."), je rappelle cette phrase du regretté John Lennon
"Le rock français, c'est comme le vin anglais." (c'est très méchant, je sais).
Joy où la bande son parfaite de vos nuits d'insomnie, quand vous ouvrez les zieux à trois heures du mat' en pensant "Oh, Putaaaain!!!", de vos lectures riantes qui vont de Brett Easton Ellis à Beigbedder, en passant par Tahar Ben Jelloun pour l'exotisme. Mais bon le constat reste le même "No Exit", , ou no future, tiens, çà c'est déjà pris. Alors on reprend à son compte les cris de Ian Curtis, ou son murmure déchirant sur "Decades" que je vous ai mis en soundtrack

Here are the young men
A weight on their shoulders
Here are the young men
But where have they been?


Que faire de cette colère, que faire pour arrêter de marcher vers l'abattoir? Allez voir 99 francs, damn it, même si Jan Kounen vous sort par les trous de nez , que Beigbedder vous fout le vômi et que Jean Dujardin vous donne de l'urticaire. C'est plus le moment de rêver au bon vieux temps d'Actuel ou de Carbone 14, on est en train de se faire dévorer tout crus par l'image, la censure, les test ADN, les webcams et tout le bordel. Frédéric B a au moins le mérite de rappeler que la réclame a été développée par Goebbels...

Alors c'est çà, on va tous crever dans ce pati aseptisé et politiquement correct?
Sans se poser de questions, avec un nabot berlusconien, adepte du népotisme, à la tête de l'état? C'est Brazil ou 1984 et on n'y peut rien? Damn, çà devient dur d'écrire un roman d'anticipation...

Gloom rules

samedi, septembre 15, 2007

A.D.D.



A.D.D.

Pour se motiver, un p'tit horoscope maison, histoire de tourner certaines pages et d'en ouvrir d'autres. (en se léchant le bout de l'index of course)


Bélier : Vous ne vous épanouissez que dans la possession. Un peu de psychothérapie vous ferait du bien.

Cancer : Après sept ans de réflexion, il est temps de se réveiller. Un peu d'action vous ferait du bien.


Sagittaire : Les femmes ne sont pas toutes des putains. Un peu de bromure vous ferait du bien.

Poissons : Les hommes ne sont pas du Prozac, ni des Pimm's Champagne, ni du Popper's, ni du zamal. Un peu de modération vous ferait du bien.


Mon conseil à vous tous :


"La situation étant désespérée, tout est maintenant possible."

mercredi, septembre 12, 2007

Tota Mulier in Utero

Traduction : les bonnes femmes, çà n'a rien dans le crâne...



Bin oui, puisqu'on a une pachole, une foufoune, une gaufrette, une chatte, a pussy à la place...

Tout est là, c'est l'origine du monde, sans çà, pas de reproduction possible, donc...fais bien attention à ta moumoune ma fille, ne la prête pas à n'importe qui, ne joue pas trop avec, on sait jamais ce qui peut lui arriver, je ne sais pas, elle pourrait exploser ou un truc dramatique dans le genre...

Dès que tu nais, le monde entier met une option sur ta pachole, puisque tu es là pour perpétuer l'espèce...oh bien sûr, on te dit que tu peux disposer de ton corps, mais çà c'est encore pire que des contes de Prince Charmant...

C'est faux, tu es avant tout là pour procréer et enfanter, dans la douleur de préférence parce que c'est plus rigolo. Vous croyez que je plaisante? Essayez d'avoir un rendez-vous pour un avortement et vous allez voir comme vous allez vous marrer, sans compter le nombre d'obstétriciens qui sont contre la péridurale sans le dire vraiment et qui vous laissent vous tordre de douleur pendant des heures, histoire de bien vous faire comprendre qu'Eve c'était vraiment la reine des garces et qu'on reste avant tout ses filles. Sans compter qu'après avoir eu les reins broyés au moulinet pendant une durée assez insupportable, bin c'est pas fini, faut donner le sein ma fille, histoire de pas gâcher le précieux colostrum, eh oui, sinon le nain a des allergies et c'est affreux et c'est ta faute encore et toujours. Alors on te secoue, hé ho, faut vous en occuper maintenant, fallait pas le faire alors....histoire que tu te tournes pas mère indigne, on se demande bien pourquoi, c'est vrai çà le baby blues c'est vraiment une invention de connasses citadines qui lisent Glamour et se dopent à la Carte Bleue, quand les femmes accouchaient à la maison, y avait moins d'engambi.

Et puis de toutes façons, quand on ne procrée pas, eh bien, c'est encore pire...Parce qu'on est un tronc stérile dixit Elisabeth I, The Virgin Queen herself. On n'a rien donné, pas fourni de bon citoyen à la nation qui paiera ses impôts et votera Sarko, pas livré de mâle qualité n plus un qui perpétuera les nobles gènes de son père ni de femelle, future usine à ovules, à qui on racontera des histoires de Prince Charmant pour ne pas lui avouer que sa gaufrette est nationalisée dès sa naissance et qu'il ne faut pas gaspiller le patrimoine public!

Je pense à Dorothy Talbie, coupable d'infanticide sur sa plus jeune fille pour lui épargner la misérable vie des femmes de la Colonie de Salem au dix-huitième siècle. Je pense à Sethe dans Beloved de Toni Morisson, tuant elle aussi sa fille pour la soustraire à sa condition d'esclave, y compris sexuelle. Et je pense à ces petites filles exterminées quelque part en Inde, provoquant une telle inflation d'individus masculins que ces derniers s'en trouvent réduits à enlever les femmes des alentours.

De toutes façons, la gadgi est une malédiction. Les juifs orthodoxes ne remercient-ils pas chaque jour Dieu de ne pas les avoir fait Femme? Et puis, si du sang coule entre ses jambes chaque mois, n'est-ce pas la preuve de son origine satanique...la marque de sa faute. C'est écrit dans la Bible et n'importe quel évangéliste un peu allumé vous le balancera à la gueule sans rire...

Et puis si on n'a pas ses règles, c'est qu'on les attend, ou qu'on va les avoir...Donc on est chiante. Chiante, insatisfaite, mal-baisée ou hystérique, au choix. Et on ose conduire des bagnoles en plus!! Et travailler ces jours-là!!! La France fout le camp, mon bon Monsieur...

Hystérique vient d'uterus. Tota Mulier in Utero, CQFD...

Alors quelle solution? La ménopause, peut-être. Pour avoir les seins qui tombent et le ventre qui fout le camp, chuis pas pressée.

Se faire greffer un zboub, çà aussi c'est une solution....Comme çà on ne supportera plus de bander pour des nèfles, ni de gaspiller notre sainte semence dans des ventres affamés de chiennes lubriques. Et on fera ièche notre bobonne quand on l'aura pas culbutée de trois jours.


Remarque quitte à poser quelquechose sur la table autant y poser ses seins que ses couilles, c'est plus esthétique.

lundi, septembre 03, 2007

Fin de partie....





C'est un petit coin de paradis...quelques minutes volées en fin de journée alors que tout le monde est rentré....
Allez-y pleurez un bon coup, la fête est finie....
Juste le temps de voir quelques têtes blondes made in 8ème arrondissement s'essayer au morey sur des vagues franchement rikikites (Périer, Prado, Paradis tel est notre ghetto), de les observer se gameler grave pendant une seconde et demie avant de reprendre leur souffle et de tirer frénétiquement sur leur clope, le regard dans le vide.

Le soleil jette un dernier éclat sur la mer et l'adolescence est loin derrière toi. Pourtant chère Changhai, tu te loves sans retenue contre ces coussins acidulés, ton estomac crie famine et ton coeur aussi.
Il n'y a rien d'autre à faire, rien d'autre que de prier pour que le soleil ne se couche plus jamais sur ce lounge branchouille, qui sert des macarons et des délicieux gâteaux au chocolat que tu pourrais laper à même l'assiette en parfaite petite chatte de gouttière. Mais non, çà serait trop facile, le soleil disparaît et on n'y sert rien hormis des noisettes à quatre euros (çà vous étonne, vous?).

Il est temps de regagner ses pénates respectives mais dimanche prochain, on ira se gaver grave de cheeseburgers old fashioned (...sic...) et de brownies à l'Authentique à la Pointe Rouge, je te le dis....

vendredi, août 31, 2007

Après quinze ans de réclusion...



Je sais tout le monde a déjà vu le clip mais bon chose promise chose due...

C'est frais, c'est léger, c'est fin c'est très fin et çà se savoure sans faim... Enfin la fin est gratinée,pour celles ou ceux qui ont encore faim, si j'ose m'exprimer ainsi...


Ah que dire après çà.... ah si! l'amour n'est pas un fruit pourri...c'est un tangore, un de ces agrumes mi-orange mi-pamplemousse que l'on mange à l'ombre des filaos sur une plage de Maurice...ou du Roucas Blanc...

mercredi, août 22, 2007

touche-pipi


Vu "Naissance des Pieuvres" sur les conseils de Msieu Blog, après une soirée misérable au Golf d'Allauch où je me suis retrouvée embringuée par une bande de djeuns à caillasse et à grosses bagnoles.
Vraiment pathétique de les voir sautiller sur Bob Sinclar et fêter leur anniv avec des feux de Bengale tout en matant le tafanari de deux pauvres gogos qui devaient carrément se les geler, vu qu'il faisait un froid de gueux. Tout en poursuivant ma revue de pacholes marseillaises, je me suis dit que si il leur restait un pauvre poil sur la choune, bin, il devait être tout raide, frigorifié, meskin!
Tout çà pour en revenir au touche-pipi, c'est bien la seule chose que tu fais dans ce genre de soirée vu que la clientèle est pré-pubère. Et pipi, c'est ce qu'a fait un mec quasi sur mes chaussures en débarquant de sa caisse de fils à papa...Beurk...

Voilà, "naissance des pieuvres" donc, un peu académique à mon goût avec dépucelage manuel franchement dégueu...mais l'amour est un fruit pourri, comme le montre l'héroïne en se jetant sur un trognon de pomme récupéré dans une poubelle...

Pour la photo, çà n'a rien à voir...c'est juste que j'adore la Redonne quand il fait beau et que s'y baigner est un plaisir...J'adore aussi les bruns aux yeux noirs un tantinet exotiques, mais çà vous le savez déjà...

vendredi, août 17, 2007

Priapisme


chevalier
envoyé par pikabibou



parce qu'on a TOUJOURS besoin d'un moule-burnes dans sa roulotte... C'est INDISPENSABLE!!!!

Sans déc', quel bloc ce Lanvin....

message personnel : j'ai pas osé les sironimos,çà sera pour la prochaine fois... merci pour la vidéo en tous cas, Little Bug.

jeudi, août 09, 2007

Abuz pa lalkol, lépa sakifo

Voilà, voilà que çà r'commence...retour à la Réunion après une escale à Maurice...et un p'tit tour par le festival sakifo. Ambiance très ....créole, dodo léla à fond la caisse et effluves de zamal autour des rasta men, j'adddore...
Concert de Rachid Taha, première partie le local René Lacaille qui m'a bien cassé les alibofis avec son accordéon et son séga tout mou. Public créole à fond la caisse, qui en redemande, nan, nan, pitié, je me dis dans ma tête et non tout haut par crainte de me faire dépecer. Le vieux revient sur scène, 'reusement une âme charitable lui a coupé le mike.

Rachid arrive, 'plètement déchiré, plein comme un oeuf, 'tin m'a trop fait penser à Gainsbourg. Incapable de voir le micro, marche sur ses musikos qui assurent comme des bêtes. Coup de chapeau à Hakim, le mandoluth, qui tient le concert de bout en bout.L'a beau être un ancien abonné du bar des Maraîchers au Cours Julien, l'est quand même moins défoncé que Rachid qui s'est fait copieusement insulter par les locaux du premier rang. M'en fous, j'ai dansé comme une folle et pis Taha a bravé les pits bulls de la sécu pour faire monter une poignée de spectateurs sur scène dont votre serviteuse. J'ai esquissé deux pas de danse avec lui mais bon il était vraiment pas en état, chapeau en tout cas, c'est çà le rock même si çà se trouve dans la diwan bouteille.

Et puis un mec qui chante camarade et qui prône la révolution, moi çà me va par les temps qui courent, voilà, voilà comment je le préfère...



si vous tenez vraiment à le voir complètement bourré, allez voir mais il est à peine vivant. On s'en fout, aïwa!

samedi, août 04, 2007

l'ïle de la tentation


Au pays parfumé que le soleil caresse,

J'ai connu, sous un dais d'arbres tout empourprés

Et de palmiers d'où pleut sur les yeux la paresse,

Un cakou mauricien aux zabdos zuilés

euh oui, merci à Charles B pour la citation, hein...

Va falloir faire une rehab en rentrant, je commence à trop m'y faire.

mardi, juillet 31, 2007

I'm the passenger


J'ai pas encore de photos pour prouverque j'y étais mais je vous garantis que j'ai mangé du marlin grillé et des bananes bronzées sur cette île.J'ai également nagé avec Nemo et tous ses buddies. Changaili vous bise de l'Ile Maurice...
Let's take a ride and see what's mine.






Je vous signale que contrairement aux rumeurs SCANDALEUSES qui circulent sur son compte, Iggy n'a JAMAIS pris de drogues ( et Mick Jagger n'a JAMAIS couché avec Bowie, c'est Angie qui raconte çà pour vendre sa pauvre vie)













mardi, juillet 10, 2007

Marseille en panne(s)





Bin oui, hein...pendant que je me fais draguer par le frangin de Hugh Grant, embarqué sur le bateau vainqueur de l'étape marseillaise de la ishares cup , Team Basilica, et que je me fais saucer à coup de Jéroboams de Mumm, notre chère ville reste fidèle à sa réputation i.e., rien ne marche...La preuve en images: le ferry boat ([feri bouate] en founétic), les thoniers squattant le quai d'honneur (là rien à dire, sont venus pour mettre la pression à Sarko et défendre leur steak de la mer), et le bus touristik (hop on, hop off, à part que là, bin, faut l'attendre une bonne demi-journée, vu qu'il n'y en a plus qu'un qui founctionne).
(hin, hin, le lys de shangai est sur la photo mais où est-elle? Un nem au premier qui trouve et un bisou sur la bouche s'il est dans le coin....)

lundi, juillet 09, 2007

O combien de marins....



Désolée si la lanterne est en mal de posts...j'ai décidé de soigner mon coeur brisé avec un beau skipper, qui m'emmène à toute blinde de la pointe du Roucas Blanc au Frioul à bord de son "extreme 40", en costard à la James Bond s'il vous plaît, tout en tenant le gouvernail d'une main ferme....wow...tout en programme....




Blague à part, ce genre d'événement auxquels j'apporte ma modeste contribution mériterait un peu plus de communication dans la presse locale, mais bon, quelle erreur de jugement, on a oublié les stickers OM sur les bateaux et comble de malchance, Samir Nasri s'est emmêlé les crampons dans les filets et a déclaré forfait. Such a shame...

en savoir plus néanmoins sur la ishares cup

jeudi, juin 14, 2007

La Maronaise ne prend pas...





Bon 'fin bref, vous l'avez compris je vis dans une ville fantastique qui roupille ferme 8 mois sur 12 et qui se réveille en mai/juin quand il est enfin temps d'aller à LA PLAGE.


Subitement, Marseille se vide, plus de queue nulle part,même pas chez votre généraliste favori, (presque) plus d'embouteillages, tout le monde se tire du côté de l'escale Borély, de la Pointe Rouge, des Goudes et des Calanques. C'est à se demander QUI bosse vraiment dans cette ville et évidemment, je m'inclus dans le lot, puisqu'on est jeudi et je viens de me lever après être rentrée à quatre heures du mat'.


Donc, hier soir, j'ai atterri au spot marseillais par excellence, i.e. La Maronaise, la perle bleue de vos nuits blanches. C'est un concept tout à fait local, une plage/pizzeria/ discothèque perdue au milieu de nulle part, c'est à dire des Goudes (ici quand on dit "va te jeter aux Goudes!" on a tout dit.) et pratiquement la seule boîte en plein air du coin pisque ailleurs on n'a pas le droit de foutre du bordel jusqu'à pas d'heure. Là comme çà en plein jour, c'est idyllique et même le soir, mais le oaï commence déjà pour se garer vu que la route n'est qu'un tas de pierre d'un mètre et demi de large où toutes les new beetles et autres immondes charettes du même accabit viennent s'encastrer les unes dans les autres.

Ensuite, l'entrée est filtrée, oulà, attention t'as l'impression d'être à Nouillorc comme dirait l'autre, çà rigole pas, ne rentrent que des gens triés sur le volet i.e. : les potes du patron, les kékés cheveux gras-mouillés, les cagoles déguisées en femmes enceintes (oui, c'est la mode cette année), les gogos-girls en culotte courte et vôtre serviteuse qui se demande encore une fois ce qu'elle fout là.

Dans le carré VIP (nan, je déconne!), le serveur nous installe à une table avec un empressement très marseillais, c'est à dire qu'il a la gentillesse de virer d'un revers de main, les morceaux de verre qui traînent sur la table et demande aux trois nanas en train de danser sur le banc où nous sommes censés nous asseoir de ne pas nous faire tomber la cendre de leur cigarette dessus. Vodka-pomme for everybody, on the house, on s'en fout, personne ne paye, on a une huile parmi nous. Les gogos se trémoussent sur le bar et j'ai le tafanari d'une d'elle en plein dans mon champ de vision, un très joli cul d'ailleurs. Impossible de détacher mon regard de sa culotte, je me demande une minute si je pourrais faire un truc pareil, après tout je me débrouille bien en pole-dancing, mais là non, bon, j'ai pas la pachole assez glabre et pas envie de la montrer à tout le monde.

Sous les étoiles, Nelly Furtado dit You don't mean nothing at all to me...

Alors voilà, pour une soirée où Changai Li encore ne s'est pas sentie à sa place, une vieille vidéo bien ringarde des Cure, avec une nana atroce mais bon n'oubliez pas la profondeur des lyrics.

Sometimes I dream where all the other people dance.

(On a l'équivalent chez Michel Berger : y a pas que Robert Smith dans la vie!!

Et dans ces boîtes pour danser

Mes nuits se passent inhabitées.)


mardi, juin 12, 2007

Le Lys de Shanghaï




Mort de lol, je vais demander un copyright....






Voilà, je ne suis qu'une essence, une effluve, un parfum qui s'évapore, un bâtonnet qui brûle au bout d'un porte-encens...conditionnée sous étui en carton...quelle misère!





Sinon, j'ai reçu les confidences du meilleur d'entre nous et je suis en mesure de délivrer un scoop : CECI (là,à côté) est une arnaque selon ses propres termes. Alors, ne vous laissez plus abuser...


Par contre je vous recommande l'apéro le soir à la Caravelle. C'est un peu cafi d'anglais et de 'ricains, (merde, on n'est plus chez nous) et même cafi tout court et le pastis est à quatre euros (gloups!) mais la vue est sublime, les fenêtres grandes ouvertes laissent passer l'air de la mer et les tapas sont inclus (même les chicken wings, tant pis pour ceux qui vont au Roi du Poulet ensuite)











vendredi, juin 08, 2007

ménage de printemps


bah désolée...
La Lanterne est en chantier mais je ne pouvais plus fonctionner sous l'ancienne version de blogger, un vrai bordel avec des pop ups partout qui me plantaient la page une fois sur deux...

Sorry pour tous les comments effacés, çà me gonfle, mais bon je reviens vite avec mes nems et mes siu-mais.


Bises
Chan-Chan Girl

mercredi, juin 06, 2007

Morocco...



Ah, vamper Gary Cooper en roulant une pelle à une autre, quelle classe!

Cette femme, aux attributs bien virils,va se perdre dans le désert marocain pour un homme, bien féminin pour un légionnaire au demeurant, qui ne lui avouera jamais qu'il l'aime...Un vrai scénario, vraiment pas le genre de choses qui peuvent arriver pour de vrai...

Il y a des jours où je doute de ma propre existence...

Je voulais juste rajouter que ce film de 1930, donc pré-code Hays, c'est pour cela que le baiser est passé entre les ciseaux de la censure.

mardi, juin 05, 2007

Touch the screen for immediate relief.



Parce que quelqu'un m'écoute une fois par semaine, pour la modique somme de quarante et un euros (remboursés par la sécu) et que malheureusement, il est loin, très loin d'être aussi sexy que kaïlie.

We all get hurt by Love
And we all have a cross to bear
But in the name of understanding
Our problems should be shared.



Ma croix est lourde comme la porte du Bab Al Gnaou et je fournis assez de larmes pour remplir le bassin de la Ménara, mais bon, je peux vous entendre vous aussi, contre rien, rien que pour la beauté du geste (allez voir "les chansons d'amour" si vous ne l'avez pas déjà fait, çà déchire sa race maudite). Allez-y "confide in me", je suis là.

samedi, janvier 27, 2007

amoureuse....


http://www.dailymotion.com/video/x9vmh_amoureuse


A bit of a cliché, I know...but the words are so true, there's no other song that can describe how I'm feeling right now...When I'm away from him, I lose all my reason, and nevermind the rest. I know I'm wrong, and God, I wish I wouldn't be so scared, but that's what being in love is about...

jeudi, janvier 18, 2007

Nevermind the bollocks




Parce que j'ai vu des DRH debouts sur les chaises du Dôme samedi dernier en train de scander "No future!!" en même temps que Cali ( les aventuriers du bouducon...) ...et parce que ZOB à la fin on a tous le droit de faire hella si on a envie!!

JE SAIS, No Future c'est God Save the Queen, mais je trouvais cette vidéo plus marrante, mon Dieu que les Pistols étaient LAIDS et qu'ils jouaient MAL, mais quel pied, my God!!!

Si vous voulez en savoir plus le "painque" français, et rigoler un bon coup en revoyant des bobines connues (mais QUI n'a pas été dans un groupe punk dans les late 70's) je vous conseillel'oeil du cyclone spécial punk hexagonal en 6 épisodes sur youtube, c'est à mourir...

blackhole sun...



Parce qu'il fait une chaleur à crever et que je le prouve!!!

On va tous bouillir vivants mais en attendant la plage c'est WOW!

vendredi, janvier 05, 2007

Pigloo est parmi nous



Ouh !!!!!



Lorsque l'eau a cette couleur, maman.... c'est pas bon pour la température!!!



Aie, dire qu'il y a des chtarbés pour bouffer des glaces chez Haagen Dasz!!!


Vivement le printemps qu'on fasse l'amour sur la mousse comme Lady Chatterley et son mec des bois. Très bonne idée d'être enfin allée voir le film!!! Très mauvaise idée d'avoir vu


le film aborigène là, super chiant, enfin pas mon truc, une collec de zizis tous mous et des mecs édentés qui caguent partout dans le bush, baaah... partie avant la fin...je comprends pas les critiques qui encensent le truc...'fin bon...

En attendant vais mater la série 2 de Little Britain, pas vraiment classe non plus mais je craaaaque sur Vicky Pollard et Daffyd Thomas....

jeudi, janvier 04, 2007

you can't always get what you want...



But if you try sometimes you just might find
You just might find
You get what you need, ah yes...



That line could be my motto for 2007. I'd like to dedicate this video to a certain someone, this certain someone I wanted so much to call on when midnight stroke on the 31st. The one person I wanted to call or kiss or send an SMS to, the only one I didn't. I would have liked to tell him so many things : that I wasn't mad at him, that I was still thinking of him and that I missed him badly. He made my heart beat like no other on earth and for three months now, I haven't lived a day without thinking of him.

You can't always get what you want., sweet baby of mine.

About the video, watch it until the end, John L is in the crowd!!!!