jeudi, juin 29, 2006

Play that drip, drip one again!!!

The Cure - 10.15 saturday night

The original 10.15 video! I just dunno what the 2 weird guys do at the start of it!


Donc, je suis allée voir C.R.A.Z.Y que j'ai trouvé un peu longuet à mon goût MAIS la B.O. comme celle de Marie Antoinette déchire sa race maudite. DONC, Changaili y va de son extrait de BOF, j'ai choisi 10.15 des Cure.
La VRAIE vidéo , avec les 3 membres originaux, looking like shit (mention spéciale au t shirt à rayures de Dempsey et à sa coupe indescriptible) et avec un lip-synching tout pourri derrière...mais bon que Robert était BEAU à 19 ans avec ses yeux revolver!

J'ai dans la tête, en anglais, une anecdote racontée par Smith à propos du gimmick drip, drip.
The early Cure were playing a gig in some pub in front of a 30-people tops audience. They were all blokes and dead drunk. One of them, the drunkest of all, kept shouting all night, "Play that drip, drip one again!". Smith reports that they had to play "10.15" about 15 times because if they tried anything else, this bloke would throw a bottle at them and yell "Play that drip, drip one again!".

mercredi, juin 21, 2006

XTC makes me reach XTC



Voilà chuis en train de le lire....Chuis pas trop chick litterature, pasque souvent c'est de l'Harlequin déguisé...

J'aime pas tout...Les héroïnes sont trop belles et trop déjantées mais j'ai dévoré la première partie...alors je cite pas en v.o. parce que je lis mal l'espagnol mais voilà :

"...je sentis un courant chaud monter de mon mont de Vénus jusqu'à ma gorge comme une fusée (...) mes entrailles fondaient comme du chocolat chaud (...) Je me dilatais à la dimension des océans. Ce fut comme si une digue s'ouvrait. Des vagues entières d'eau salée montaient de moi. Je sentais que je créais des rivières, des lacs, des mers..."

C'est assez bien résumé. Ce soir, je me tire au cinoche voir enfin CRAZY...la France risque un orgasme national de cette ampleur si elle se qualifie pour les 1/4 de finale...j'préfère pas voir çà...




tube d'E pour raveurs nostalgiques

mardi, juin 20, 2006

Eden is a magic world...







No comment...ah si...le plouf de la 2eme photo a été magistralement exécuté par votre Changai Li préférée...


Sun is in the sky, oh why, oh why, would I wanna be anywhere else?

lundi, juin 19, 2006

see the stars, they're shining bright, everything's allright tonight

Croisez les doigts pour que j'ai mes places le 20 juillet à Nîmes. Tout est complet depuis un mois mais j'ai gardé la foi!!!

Et puis aussi parce que mes soirées se passent désormais sous les étoiles, face à la mer ou sur le bord des piscines...Changai Li s'allonge sur le béton qui a gardé la chaleur du soleil et rêve, rêve, rêve, plus fort que les autres...


Never want to come down, never want to put my feet back down on the ground



Sacrée voix de mec ce Dave Gahan quand même...


mercredi, juin 14, 2006

La Croix du Sud.


ou d'Agades...
Elle est là, pendue à mon cou depuis mon retour de Marrakech pour me rappeler que le Sud ce n'est pas Marseille et qu'un long hiver m'attend avec des rafales glacées de mistral.
Mon regard est tourné vers la mer, vers l'autre rive, pour la première fois de ma vie. J'ai passé beaucoup de temps à rêver de brumes londoniennes et de neiges new-yorkaises. Je croyais détester le soleil, je me suis trompée, j'étais bien trop gâtée par ma dirty old town et son ciel immaculé.

Je reste au bord de la mer, je me baigne tant que je peux. Le soir, je file à l'Esplanade Saint Jean où je vois les clandos fumer du shit et les fraggles jouer du djembé. Le Palais du Pharo se mire dans les eaux vertes de l'entrée du port. On voit passer les vedettes des pilotes et dans notre dos retentissent les sirènes du Napoléon Bonaparte et du Tariq Ben Ziad. Et on reste là, à regarder les bateaux passer. Je ferme les yeux, je sens les odeurs de sel et je sais que l'été est déjà là depuis un moment et que ma vie est vaine , plantée entre les forts Nicolas et St Jean. Je n'ai rien à faire, Marseille est trop petite pour moi, je le sais. Ma soundtrack sort d'un frigo, chantée par des types de Manchester, Bristol ou Crawley. Eux au moins avaient l'excuse d'un temps de chien à leur spleen délétère mais moi ?

J'ai le soleil à profusion, mais Marseille manque de chaleur. J'ai beau rajouter de la coriandre et du poivre à mes assiettes et de la menthe à mon thé, tout me paraît fade.

No sweet perfume that would torture you more than this

Oui, c'est bien de la torture. Ce manque qui me tord, et me laisse sans voix et sans vie sur cette rive-là.

I dream of love as time runs through my hand


listen to my heart beating against his

mardi, juin 13, 2006

et la nuit je mens, effrontément...



Il y a un peu plus d'un an, j'ouvrais la Lanterne Rouge, empruntant à feu Hugo Pratt, l'univers d'une des aventures de Corto Maltese. Je me présentais au néant de la blogosphère sous les traits de Changai Li, héroïne de cette bédé. A l'époque, c'est vrai que les années blogs comptent triple, je n'aurais jamais cru être lue par qui que ce soit... Un jour en googlant audioblog, je suis tombée sur un ovni, "Musiques perverses". L'accroche a bien fonctionné sur la presque blonde à forte poitrine que je suis et j'ai été, je l'avoue, assez groupie de Gonzo, première période comme en témoigne ce post. (At the time, I wasn't even able to make a proper link, damn!). J'ai passé des moments assez hors du temps à écouter les Stones, Doc Gynéco, Boris Vian, Dead Kennedys, Prince, Queen of the Stone Age et même Debussy si ma mémoire esr bonne. Puis, Gonzo a changé sa ligne éditoriale, j'ai pas tout suivi ni tout compris et lui-même en avait ras la casquette. Donc en conséquence les musiques perverses et sous influence (après tout, c'est du pléonasme) se sont tues, voilà, je vais pas saborder la Lanterne pour autant mais çà me fait un peu drôle. Je cherchais un moyen (musical) pour l'évoquer, j'ai pensé à un tas de choses mais c'est Bashung qui s'est imposé, parce que c'est LUI et c'est tout. Je n'ai pas posté Madame Rêve, déjà diffusé sur le site du Dr G mais "la nuit je mens", qui me parle un peu plus en ce moment. Je ne me rappelais plus du tout du clip, magnifiquement réalisé par Jacques Audiard : une vision embrumée de chiottes de bordel, finalement je suis dans la ligne gonzoïde , qui l'aurait cru!

Here it is...no ego...

lundi, juin 12, 2006

la nuit, tous les chats sont gris



So I'm back...
Après un week end passé au soleil à écouter des musiques de jour de pluie grâce à l'
ADCR, me revoilà. Moi aussi je m'y colle, car comme le disait la grande philosophe Whitney Houston "I'm every woman, it's only me" et je suis comme çà, jamais celle qu'on attend.

Voilà pour vous, pour le Civil Servant en particulier, parce que, damn, je suis plus Cure que Siouxsie après tout. Un extrait de la B.O. de Marie Antoinette et pis un autre...
ici

et là

jeudi, juin 01, 2006

Hong Kong Garden Take Away





J'ai vu le dernier Sofia C, comme tout le monde je pense...
N'écoutez pas ceux qui vous disent que c'est nul, moi j'ai jubilé sur mon fauteuil de multiplexe (parce que en ville, séance pas à la bonne heure, reportez vous
icipour plus de détails). La B.O. était un vrai rêve, c'est pour cela que je vous reposte une vidéo de Siouxsie avec des vrais djeuns qui pogotent dedans ( le civil servant y est d'ailleurs, un nem à celui qui le trouve!). Pis, moi j'aime bien les délires teen-spleen de la grande Sofia sutout quand c'est en costume. Pour ceux qui lui reprochent sa vision trop coca-colesque de Versailles au XVIIIe, je rappelle qu'elle n'a jamais affiché son ambition de faire une reconstitution historique. Et puis, la bio de Marie Antoinette par Stefan Zweig est le livre lu à peu près chaque été par votre petite Changai Li préférée et je dois dire que pas mal d'aspects de la psychologie de M.A. collent i.e. son arrivée à poil dans le monde compassé de Versailles, la haine qu'elle a nourri envers la Du Barry, l'impuissance de son mari et son humiliation en tant que femme. Miss Godafther rend d'ailleurs bien les murmures de la cour et des puissants exclus du terrain de jeu du Trianon. Ils ont bien sûr largement contribué aux cris de haine du peuple. Marie Antoinette comme le montre Zweig dans son bouquin est coupable d'avoir méprisé les nobles et la populace pour se retrancher dans sa bulle.
La comparaison avec les people d'aujourd'hui est aussi inévitable mais il n'y a rien de trop évident, c'est ce sens de la nuance que j'aime vraiment chez la réalisatrice.
Bref, yala! on y va en courant!

Rien à voir mais si vous en avez marre de mes vieilleries allez visionner la reprise Bollywood de "Spirit in the Sky"
ici.