mercredi, juin 25, 2008

They dance alone..



Juste un p'tit post en passant, pour dire que les longues soirées d'été sont bien là avec les terrasses du Vieux Port pleines à minuit un mardi soir, que les piscines sont à 28, et que lorsque l'on va manger une parillada du côté de la Madrague de Montredon, on se baigne avant l'apéro...C'est bien pour çà que j'aime Marseille....
Marseille a aussi été capable de monter un festival du film israëlien et c'est comme çà que j'ai pu voir "Waltz with Bashir", hier soir aux Variétés en avant-première. C'est typiquement le genre de film qui laisse sans voix, un plaidoyer contre la guerre poignant. L'onirisme des images m'a prise aux tripes ainsi que la musique. On retrouvera beaucoup de références à Apocalypse Now, mais l'animation donne une dimension différente au projet. Et bien sûr, le réalisateur ancre son propos dans la réalité, d'ailleurs écoutez ce qu'il en dit dans son interview. C'est juste que contrairement aux camps d'extermination, on ne peut pas dire "je ne savais pas" ou "il n'y a pas de preuves". Les images sont là et après c'est difficile de faire comme Ariel Sharon à l'époque : retourner se coucher..

jeudi, juin 05, 2008

Lettre d'une Inconnue


Bon voilà, y a des jours où votre coeur s'arrête en ouvrant votre boîte mail, où les empêcheurs de survivre se manifestent on ne sait pas pourquoi, ni comment, juste parce qu'ils se disent que vous respirez sans eux et que çà c'est pas normal alors, vlan, ils en remettent une couche sans avoir l'air d'y toucher, histoire de vous maintenir la tête sous l'eau. Et moi je me dis que çà fait bientôt deux ans que je me noie dans ce verre à pied et que çà commence à bien faire...


"Quand j'ouvrais les yeux dans l'obscurité et que je te sentais à mon côté, je m'étonnais que les étoiles ne fussent au dessus de ma tête, tellement le ciel me semblait proche. Non, mon bien-aimé, je n'ai jamais rien regretté, jamais, à cause de cette heure-là. Je me le rappelle encore lorsque tu dormais, que j'entendais ta respiration, que je touchais ton corps et que je me sentais si près de toi : dans l'ombre j'ai pleuré de bonheur."

Stefan Zweig parle à mon âme. J'aurais préféré qu'il parle à ma main.