lundi, décembre 28, 2009

Voeux non exaucés à ce jour....


Puisque la nouvelle année me cherche, tiens mange-toi çà, changaili strikes back.


Liste des voeux non exaucés à ce jour.


-Danser le moowalk sur la tête.

-Défiler pour Dolce and Gabbana en talons de

12 cm sans me ramasser comme Carrie Bradshaw.

-Rouler une pelle à Alain Delon jeune, le même que dans la pub Eau Sauvage.

-Jouer comme Adjani, sans être aussi dingue.

-Etre belle comme Bardot sans être aussi bête.

-Boire plus de deux verres de punch sans dire n'importe quoi.

-Avoir chanté pour Gainsbourg sans coucher avec.

-Savoir danser avec les danses de couples, type rock, salsa etc...

-Me TAIRE quand il le faut.

-Pouvoir me passer de soutif et mettre un marcel à la Jane B ...ou une chemis de sexy dyke.

La craie.


Post-back (hihihi) ou back to post, je recommence à publier ici et là, je ne désespère pas de me reloader un jour.

Voilà le résultat de mon atelier d'écriture de Novembre. Sujet : en gros, décrivez un objet du quotidien sur un mode ironique et/ou nostalgique. Croyez-le ou non mais j'en ai grave sué pour pondre ce poème qui n'en est pas un.

LA CRAIE.


Je hais la craie,
Au bout de mes doigts
Il y a toujours de la poussière collée.

A son contact, mes mains pèlent, se crevassent,
Quelquefois c'est avec mes fesses que j'efface
Involontairement le tableau,
Et ces traces blanches bien visibles,
A ma crédibilité sont nuisibles.

Dé-craie-débilisée, donc je suis.
Comme lorsque enfant, la maîtresse
Dessinait au tableau d'impeccables O,
d'une simple flexion du poignet.
Sur mon cahier je m'acharnais,
à respecter ces courbes splendides
que j'étais incapable de maîtriser.
C'est alors que la classe entière de moi se moquait
et que je rougissais entre mes tresses.
Alors la maîtresse, au parfum subtil,
me demandait de recommencer.


Adulte, je me suis vengée,
La moquerie désormais de mon côté,
Si la craie s'insinue partout,
En salle des profs, je repère
Les postérieurs décorés,
Et parfois l'entrejambe des plus fiers d'entre nous.


Amère revanche et ma foi, de courte durée,
Lorsque je me hasarde à faire de la grammaire,
(malgré l'interdiction formelle du ministère)
Le bâton trop long se casse,
Trop court, mes ongles contre le tableau crissent.
Et les cheveux de mes élèves se hérissent.


Lorsqu'elle vient à manquer,
Bien embêtée, chez mes collègues, je vais la mendier,
Et les à tous les coups les déranger.
Alors pour éviter la gêne,
Sous le radiateur, je me traîne,
Pour en harponner un mini-bout,
Sur lequel, je vais m'esquinter les doigts.

C'est ainsi qu'avec joie, je laisse mes élèves,
Corriger leurs interros,
Comme des grands, tous seuls,
Au tableau.