jeudi, octobre 02, 2008

Bande de gros sons!




Bon allez, je suis bonne. Avant de partir en cavale au bord de mer avec un beau brun aux zieux verts (tiens, çà rime), je me fends de mon post annuel sur MARSATAC.

C'était donc Samedi soir.
Marsatac, c'est pas si simple. La presque blonde à forte poitrine que je suis ne connait aucun des groupes présents. Il faut donc se munir d'amis adéquats en l'occurence Gorion et Vyk, qui vous disent comment naviguer entre la scène Pharo et la scène Major et pourquoi çà c'est nul et pourquoi çà c'est bien. Remarque, je pourrais bien me débrouiller toute seule mais comme le son est souvent très limite, c'est un peu difficile de se faire une opinion.
Marsatac, donc pas simple non plus au niveau de la tenue. Il y fait assez humide et froid surtout en fin de soirée/début de matinée (c'est au bord de mer, sur l'esplanade de l'ancien dock J4, tout au bout du Vieux Port). Il y a donc un uniforme OBLI-GA-TOIRE, auquel nul ne peut échapper, i.e. jean, baskets, tee-shirt+petite laine, blouson et surtout, surtout KEFFIEH. C'est pas compliqué, le Keffieh, fait partie du dress code, si vous ne l'avez pas vous vous faites refouler à l'entrée sous les quolibets de centaines de pré-adultes qui vous bombardent de bouchons d'oreilles fluos. Evidemment, ces mêmes pré-adultes agrémentent leurs looks de ray bans colorées et de casquettes pathétiques ( y en a même en shorts, lunettes, casquettes, KEFFIEH et bière bouteille) mais bon, eux, zont l'âge requis pour la suite de la soirée, électro à mort, et toi, bin tu commences à faire un peu tache.
Donc, voilà, Changaili avait tout bien, copains+tenue, plus quelques ex dissiminés au gré des stands, histoire de se changer du poh-poh-poh ambiant.
Je vous passe les groupes un peu pathétiques du début de soirée pour me concentrer sur ceux qui m'ont fait impression, en particulier eux, les Polysics, polyvitaminés et complètement barges, je dis pas que j'écouterais çà tout le temps mais bon vu qu'on commençait à se peler, çà a fait son ptit effet. J'ai bien aimé la nipponne impassible au clavier, qui agitait des poms-poms en lamé çà et là.
Impression ou pas, DJ Chloé, franchement je sais pas. Elle m'a laissée sceptique la ptite dame. Je me suis demandée si elle faisait pas une réduc de 15% sur le suicide collectif pasque d'accord trans minimale qui avait écrit sur le programme, mais bon là on a envie de se jeter dans le sillage d'un car ferry, tiens, c'est peut-être pour çà qu'ils ont mis du grillage partout, je me dis dans un éclair de lucidité.

Bon bref si surpraise, il y a eu, elle est venue des BOYZNOISE, qui a permis à des préados et à des préretraités dans mon genre de se transformer en ourangs outangs fous furieux. Cà a bien réchauffé l'atmosphère...mazette...

Laurent Garnier m'a bien suppliée de rester mais j'ai préféré le laisser mixer seul. 5 heures du mat', j'ai des frissons et le maroc ne fournit plus assez de haschich pour le J4...

mardi, septembre 30, 2008

no comment



"Le capitalisme a survécu au communisme. Il ne lui reste plus qu'à se dévorer lui-même." Charles Bukowski



Et de deux!! Deux posts pour Septembre,deux!! Yes!

samedi, septembre 13, 2008

The Purple rose of Cairo




Très, très peu de rapport entre le film et mon post, mais bon, voilà c'est l'inspiration qui déraille c'est comme çà, faut pas se poser de question. Et puis la morale du film, c'est qu'il faut choisir le rêve plutôt que la réalité non?


Voilà je publie ce que j'ai rédigé cet aprème lors d'un atelier d'écriture organisé à l'occasion de Septembre en mer (en plein mistral, glagla). De toutes façons, si c'est pas moi, qui va le publier hein, hein???. Je précise que le titre était imposé et donc pas de moi (çà tombe sous le sens..)

LA ROSE A LA MER

La croix d’Agadès pèse lourd à mon cou.
Une rose des sables échouée dans mon cœur,
Une rose du désert déposée à mes côtés par un clair matin,
Une rose des chagrins jetée à la mer le soir même
Puisque le bonheur ne dure que le temps d’une rose.
Une rose d’hiver glanée dans une ville à nulle autre pareille,
Une rose dont le pourpre égalait celui des casbahs.
Tes yeux levés sur moi dans les jardins de la Ménara ,
Le parfum qu’exhale une fleur à peine éclose….
Une rose déjà fanée, sur les remparts de la blanche Mogador,
Les embruns qui fouettent mon visage,
L’Atlantique, couleur de sombres présages,
Et tes yeux baissés, obstinés.
Une rose tombée en pétales,
Emiettée au gré des alizés
Qui finit sa course au pied des remparts sur la plage,
Léchée par les vagues visqueuses
Engloutie par l’eau poisseuse .
Puisque le bonheur ne dure que le temps d’une rose,
Et puisque la croix d’Agadès, à tout jamais, pèse lourd à mon cou.

lundi, août 11, 2008

Foux da fafa



Oué, je sais, je bulle en vacances, la Corse et la Sardaigne...c'te honte...et pas l'ombre d'un ordi en vue...mais bon...çà y est je suis revenue, et pour ma peine, une angine carabinée because baignade dans de l'eau glagla...eh oui, c'est comme çà ici, un soleil d'enfer, une onde translucide, mais à 18 pitits degrés cause méchant mistral...heureusement que l'ADCR m'a remonté le moral avec cette vidéo "Foux de fafa", "Je ne comprends pas". Marki Gaël.

vendredi, juillet 11, 2008

éco-régie...


Non, justement pas d'économies de moyens sur le plateau des Chorégies d'Orange! Que du grandiose, du lourd, du couillu, du Carmen quoi! Hé bien, oui, votre serviteuse a eu l'insigne honneur d'être conviée à la générale par un beau torero, grand ami des animaux au demeurant, au costume et aux yeux d'un noir de jais (huhuhu, lucky Chan Chan!!) De l'arbre gigantesque en polystyrène (si, si, si je l'ai vu trembler aux passage de la soixantaine de figurants) aux braseros et aux torchères, le décor s'accomode fort bien du gigantisme du théâtre antique. Pas de couleurs pétantes, des tons à la Goya, pour une Andalousie en teintes sourdes. Seul le dernier acte voit éclater les paillettes des costumes de toreros et se découper la blancheur mortifère de la robe de Carmen qui marche à la mort comme un goodfella de chez Scorcese....Impressionnant aussi ce final qui voit se rassembler sur scène les quelques 200 participants au spectacle ainsi que les chevaux, mais si, mais si...Bref, du spectacle comme on aimerait en voir plus souvent...

Mon père, ce héros au sourire si doux...



Changamusarderies au bord du Rhône et sous le pont d'Avignon. Du palais des Papes jusqu'au théâtre Antique d'Orange, le Lys de Shanghaï promène son spleen, caché sous des robes multicolores...Une seule couleur, rouge-crimson, pour la robe de Darina al Djoundi dans son one woman show "Le Jour où Nina Simone a cessé de chanter" et un coup de foudre. Je suis tombée amoureuse de cette femme splendide, émouvante comme une tragédienne, délurée comme un Gavroche qui raconte sa jeunesse incroyable pendant la guerre du Liban. Elle s'adresse à son père mort, intellectuel jusqu'au boutiste qui voulut élever sa fille en être libre dans un pays où "la virginité est le seul capital de la femme orientale". Ce père, elle le soustrait aux versets du Coran lors de la veillée funèbre parce que selon lui "un croyant est le pire des casse-couilles qui passe son temps à faire chier les autres sous prétexte qu'il veut aller au Paradis". Ce père, depuis son exil ou sa prison, lui défend de porter un soutien-gorge ou lui conseille de se déflorer elle-même afin qu'aucun homme ne puisse "l'ouvrir comme une cannette de Sprite". Ce père, la libère mais aussi la condamne, on ne peut pas être libre, quand on est la seule parmi des millions. L'histoire est tragique, la souffrance de cette jeune femme indicible et un long silence accueille le retour à la réalité, comparable à celui qui suit les images des massacres de Sabra et Chatila, à la fin de "Valse avec Bachir".
Une Libanaise, un Israëlien, une même génération, une même souffrance des deux côtés de la barrière. Mais je reste bluffée par le témoignage de Darina, après tout, n'est-ce pas une illusion que de vouloir la liberté totale lorsqu'on est femme que ce soit en Orient ou un Occident? Voir mes
pensées précédentes sur la question

jeudi, juillet 03, 2008

Knowing me, knowing you...

Ah écouter Arno reprendre ce délicieux titre d'Abba sous les cieux d'Istres!! Quelle délicieuse surprise, j'avoue que Arno me faisait un peu peur, j'ai pas un super souvenir de Gainsbourg sur ses dernières années mais le bonhomme a de la réserve, du coffre et de la bouteille (même pas rigolo, Changaili, retourne à tes bouquins). Concert de cymbales; beaucoup d'émotion lorsqu'il évoque les yeux de sa mère, un peu moins lorsqu'il hurle "On est moche mais on s'amuse", apparemment, il l'a déjà refilé au festival d'Ostende (voir vidéo)...mais j'ai bien aimé. Et n'en déplaise aux mauvaises langues, j'ai bien aimé ce fou furieux de Cali, dopé par la libération de Sainte Ingrid, déboulant à toute berzingue dans une arène à moitié vide armé d'un mégaphone pour faire descendre le public des gradins...Putain, putain, c'est vachement bien...

mercredi, juin 25, 2008

They dance alone..



Juste un p'tit post en passant, pour dire que les longues soirées d'été sont bien là avec les terrasses du Vieux Port pleines à minuit un mardi soir, que les piscines sont à 28, et que lorsque l'on va manger une parillada du côté de la Madrague de Montredon, on se baigne avant l'apéro...C'est bien pour çà que j'aime Marseille....
Marseille a aussi été capable de monter un festival du film israëlien et c'est comme çà que j'ai pu voir "Waltz with Bashir", hier soir aux Variétés en avant-première. C'est typiquement le genre de film qui laisse sans voix, un plaidoyer contre la guerre poignant. L'onirisme des images m'a prise aux tripes ainsi que la musique. On retrouvera beaucoup de références à Apocalypse Now, mais l'animation donne une dimension différente au projet. Et bien sûr, le réalisateur ancre son propos dans la réalité, d'ailleurs écoutez ce qu'il en dit dans son interview. C'est juste que contrairement aux camps d'extermination, on ne peut pas dire "je ne savais pas" ou "il n'y a pas de preuves". Les images sont là et après c'est difficile de faire comme Ariel Sharon à l'époque : retourner se coucher..

jeudi, juin 05, 2008

Lettre d'une Inconnue


Bon voilà, y a des jours où votre coeur s'arrête en ouvrant votre boîte mail, où les empêcheurs de survivre se manifestent on ne sait pas pourquoi, ni comment, juste parce qu'ils se disent que vous respirez sans eux et que çà c'est pas normal alors, vlan, ils en remettent une couche sans avoir l'air d'y toucher, histoire de vous maintenir la tête sous l'eau. Et moi je me dis que çà fait bientôt deux ans que je me noie dans ce verre à pied et que çà commence à bien faire...


"Quand j'ouvrais les yeux dans l'obscurité et que je te sentais à mon côté, je m'étonnais que les étoiles ne fussent au dessus de ma tête, tellement le ciel me semblait proche. Non, mon bien-aimé, je n'ai jamais rien regretté, jamais, à cause de cette heure-là. Je me le rappelle encore lorsque tu dormais, que j'entendais ta respiration, que je touchais ton corps et que je me sentais si près de toi : dans l'ombre j'ai pleuré de bonheur."

Stefan Zweig parle à mon âme. J'aurais préféré qu'il parle à ma main.

jeudi, mai 29, 2008

Open the skies and let her com down....

....

Bin oui, pasque çà fait que dégringoler, hé....comment elles s'appellent les deux nénettes derrière, c'est les machins-trucs sisters? Je crois que Nicole doit le savoir...

Bon je reviens rallumer ma lanterne, puisque LUV, L, U, V n'est pas de ce monde pour moi, je vais finir par le croire. On verra bien ce que çà donne...

Viens de voir Sex and the City, ras-le-bol des 'chick movie, çà me donne des envies de meurtre, le Prince Charmant, c'est rien qu'un trouillard, qu'a peur de tout même de son ombre et il N'EXISTE PAS. Alors FUIS-LE, en particulier s'il est marié...
Non sans rire çà a vraiment perdu de son mordant en passant de la série au film, quid des sex toys, des toy boys, des questions vraiment existentielles du style "How come the ass is now on the menu?"???? Hein, hein, je vous le demande...Je trouvais déjà Carrie limite nunuche dans la saison 6, elle a continué dans cette veine...bif bof...
Tiens, il re-pleut...

dimanche, mars 02, 2008

Now I'm fuzzy....



All and all the world is small enough for both of us
To meet upon the interstate waiting on a train
And just when those big arms lift up
Fall in love with no time to say it



Nuit zone devant mon écran plat qui fait remonter mon pouvoir d'achat. André Manoukian m'explique (ah les beaux yeux!) que la musique a un pouvoir chamanique, plus fort encore que l'amour. Et Grant Lee Buffalo arrive sur Taratata sans prévenir, et les paroles de Fuzzy se gravent dans ma tête. J'ai menti, on m'a menti, et me voilà embrouillée, confuse. Mon Dieu, que cette chanson est belle, orgasmique même, bien meilleure encore dans sa version taratatesque. Et je me dis que c'est une belle coincidence, juste le jour où tu reviens dans ma vie, ô sublime empêcheur de survivre en rond....

Je t'en supplie, fume une cigarette, bois un thé mais arrête de pleurer...

mardi, février 19, 2008

Alf Lela


Je suis quelquefois des chemins qui ne mènent à rien, j'emprunte des passerelles désolées au bord de l'eau et rien plus rien n'a de sens.
En vie, oui, mais pourquoi et surtout pour qui... A ces moments là, le coeur me fait encore mal et cogne furieusement contre ma poitrine comme s'il voulait s'en échapper. J'ai l'impression alors que tout le monde me voit telle que je suis, sans masque, sans perruque orangée, sans sequins tressautant autour de ma taille . Oui, je peux vous charmer, je peux vous faire bafouiller avec un seul de mes regards, je peux me moquer de vous et rire très haut.
Mais vous savez bien que ce n'est pas moi. Il suffit d'un rien, de prendre juste le temps d'oublier les apparences pour me faire déborder le coeur et les yeux. Et alors plus rien n'arrête le flot de mes larmes qui montent par vagues successives. A ce moment là, tout disparaît, tout se dissout en traînées de mascara noir, le décorum me lâche et je suis juste cette âme égarée qui a tellement besoin que quelqu'un quelque part l'écoute et lui dise "Arrête de pleurer, je t'en prie, je vais te faire une tasse de thé, on va fumer une cigarette et çà ira mieux, mais arrête de pleurer." . Il y a eu ce quelqu'un quelque part, qui m'a vue avec son coeur. Il y a eu beaucoup de tasses de thé et trop de cigarettes mais j'avais promis de lui consacrer ces lignes. Une croix bleue était tatouée sur son poignet, et ses grands yeux reflétaient la beauté de son âme.

mardi, janvier 29, 2008

A walk on the wild side...

A night out in Marseille, with Miss Rebeucca the 1st, the finest vocalist of the notorious Dishy Dolls!!

Meuh oui, bande de jalouses couvertes de boutons verts, je suis sortie avec Rebeucca, herself, en os et en silicone, couverte d'acrylique sauvage qui m'ont rappelé la Saloperie au temps de sa splendeur...Soirée très intéressante musicalement et alcooliquement parlant, on a allégrement mélangé Louise Attaque, les Doors, Dépêche Mode et le mojito-champagne-banane...et arrivée de la poulice à 2h du mat' (çà devient systématique). Comme quoi, le spleen est largement soluble dans le n'importe quoi...

dimanche, janvier 20, 2008

Des stations balnéaires dans mon verre à pied!!



Oui, c'est vrai qu'est ce que çà peut faire qu'il y ait un solstice en hiver et l'autre en été...

BB est ma BOF du moment, en plus il va tourner à Ouarzazate...y a des jours comme çà où on a envie de tout faire sauter, de faire manger son volant à la pouffe en hummer ou en merco benz qui klaxonne parce que ta twingo lui bouffe le paysage... Il y quelques jours, quelqu'un qui n'a jamais entendu le son de ma voix me demandait pourquoi je hurlais. Vas-y demande à la poussière...

semper ab ti...


Un an déjà....
Je suis toujours vivante, c'est déjà çà...
"j'aime le grand, le très grand amour, celui qui m'emmènera en haut de la montagne et ensuite dans le puit le plus profond de la terre, quelque chose comme la mort"
Tahar Ben Jelloun "Le Labyrinthe des Sentiments"

vendredi, janvier 04, 2008

Masks off.

Tiens, c'est vrai, c'est ce qu'on pourrait se souhaiter de mieux pour cette nouvelle année : tomber les masques. (la perruque pour certaines, n'est ce pas Reubecca?)


Pis non, le monde serait trop moche....


Au fait, le Paris Dakar est annulé pour cause de menaces al-quaidesques. Je suis mortifiée...

Changapelles à tous zé à toutes (acque la langue)