samedi, novembre 24, 2007

Everybody wants to be a cat...



Il y a des nuits ou tout est presque trop parfait. La pièce que l'on vient de voir vous fait encore rire, la lune est pleine, l'odeur de la ramille mouillée vous rappelle votre enfance, le ressac de la mer vous berce et un risotto en forme de coeur atterrit dans votre assiette à deux heures du matin. .On se demande ce qui peut bien changer l'atmosphère à ce point. Peut être le ronron d'un petit chat au pied de son lit? Mon grand-père voulait être réincarné en chat car comme le disait le grand Robert Smith "They seem to do very little except eating, making funny little noises and fucking".
Enfin, bref vous me voyez venir avec mes birkenstocks taille 36, je mourrais d'envie de vous balancer la vidéo. La voilà, parce que : les CURE sont le 4 mars à Marseille (c'est mon anniv au fait, voilà le message est passé), Robert est trop BEAU dans cette vidéo (et que maintenant, on dirait Mado la Niçoise) et que Lol Tolhurst ne ressemble à RIEN dans le cat suit (et qu'il a terrorisé un vieux rasta en sortant du studio à 5 heures du matin dans cette tenue!!!)

jeudi, novembre 22, 2007

Grimpozarbres....


En speed, beaucoup trop de taf et de distractions en ce moment...Je vous promets un post d'enfer d'ici peu...(zaama)

Je fais quand même un peu de pub pour le festival de théâtre amateur de Gignac La Nerthe, où je vais aller ce week-end. J'ai déjà vu la pièce "Ne coupez pas mes arbres" par la Cabre d'Or mise en scène par Santiago Blanco et j'ai bien rigolé, c'est plein de trouvailles en particulier sonores (glou, glou, glou et glou). Elle se rejoue vendredi soir, je crois bien que c'est complet mais vous pouvez toujours essayer... De toutes façons, il y a pleins d'autres spectacles, je vous mets le lien ici , vous pourrez y voir un trailer de la pièce.

Changabises

samedi, novembre 10, 2007

Les adieux d'un sex symbol...

Bin oui, puisque Nicole a pris un an de plus (le 3 novembre exactement)...

Mais non, je déconne c'est toi la plus belle, la plus jeune, cette image divine qu'on adore et qu'on adule, cette image de magazine...enfin tu connais la suite..
Voilà pour toi, parce qu'on est both fans de Diane Dufresne et que tu es mon amie de presque vingt ans... bisous mémé, chuis heureuse de te savoir heureuse...et à ce soir, inch allah (st doliprane priez pour moi)

vendredi, novembre 09, 2007

Danse, la décadanse...



"Descends de là!"
"Non."
"Tourne-toi!"
"Non, pas comme çà..."

(je cite de mémoire, faudrait revoir le Gainsbourg illustré.)


Ah qu'il est fort ce Sarko, se sauve à Washington avant que les mecs aient le temps de voir qu'ils s'étaient fait mettre puisque Bruxelles refuse les aides...Trop puissant le gus...Et puis, tout va bien, puisqu'on est copains avec les 'Ricains maintenant et que double iou trouve que c'est un nice chap...

Fin, moi ma chaudière est en panne en attendant, je comptais appeler Sarko à la rescousse mais je crois que je vais y renoncer...

lundi, novembre 05, 2007

Modèle de petite fille


Bon allez, j'y vais de ma couverture de Martine, hein, puisque tout le monde s'y met.

Elle vaut ce qu'elle vaut...


Moi, j'aimais bien " Martine dénonce ses voisins communistes", çà aurait plu à l'ADCR ou à Balthazar le Courtisan, mais bon impossible de le publier...

jeudi, novembre 01, 2007

L'effet papillon

Loin des japoniaiseries, j'étais l'autre soir pour la première fois depuis bien longtemps à l'opéra de Marseille. Notre bel opéra a été récemment refait et Changai Li a eu pleins de souvenirs qui lui sont revenus aux zieux et aux narines.


L'opéra et moi, c'est une longue histoire. Ma grand-tante y était couturière, elle me racontait Noureev, Zizi Jeanmaire et Roland Petit. Elle nous faisait des robes de princesses d'enfer avec les strasss et les chutes de taffetas qu'elle récupérait là-bas. Je me rappelle de ballets, de Coppelia, Gisèle et La Chauve Souris. Bien sûr, je ne me déguise plus, le mannequin de couture de ma grand-tante prend la poussière dans un quelconque grenier et les robes partent désormais en lambeaux mais la nostalgie est toujours ce qu'elle était, n'en déplaise à feu Simone S.


Tout çà pour dire que j'y suis retournée, pour y voir Mme Butterfly. Installée dans une baignoire, mais néanmoins chaussée de boots en vynile (fashion victime, voui, môssieu, je le suis, je le reste), j'ai assisté à un spectacle d'une sobriété étonnante. D'abord, il faut le mentionner, les deux rôles principaux étaient tenus par deux asiatiques, dont une Suzuki (pas la moto, la suivante de Mme Butterfly, bande d'ignares!!!) vraiment à couper le souffle. Et puis j'ai bien aimé la mise en scène : une simple cabane de pêcheur au bord de l'eau que la Miss Papillon transforme en petit bout d'Amérique avec un drapeau et une statue de la liberté, un barge où elle passe sa nuit d'amour avec Pinkerton l'infâme et un ponton où elle commettra son hara-kiri, épinglée like a butterfly on a wheel . La mer qui ammène l'amour et la mort est omniprésente et j'ai cru un moment relire les premiers chapitres de Memoirs of a Geisha de Arthur Golden lorsque la future Sayuri décrit la maison de son enfance, la tipsy house de ses parents, pauvres pêcheurs dans le Japon du début du siècle. Evidemment je n'ai pas retenu mes larmes, lorsque la pauvre Butterfly s'emmure dans son attente et ses illusions car je sais trop bien à quel point l'amour peut vous aveugler. C'est là la magie de la musique que tout art cherche à atteindre, être compris sans décryptage, sans sous-titre, simplement en touchant au coeur. Un bel di, vedremo...tu parles Charles, makache welou, tu verras keud mais bon continue à chanter cet aria, c'est trop beau, tiens je vous mets la Callas, çà vous nettoiera le canal lacrymal

Voilà, bon bref après c'est pas tout çà, faut se sustenter, alors direction le Corse de la rue Fort Notre Dame, ah zut, j'ai oublié son nom mais allez-y hein. D'abord le papa de Nicole himself, lui vendait du poisson, sa soupe corse est TERRIBLE (et aphrodisiaque, VOUI, je confirme....), ses spaghettis au figatelli sont un PECHE MORTEL et en plus il chante Alain Barrière (si, si, si) alors si vous passez par là, courez-y, les restaurateurs généreux çà court pas les rues...