mercredi, décembre 19, 2007

Give 'em the old Razzle Dazzle...



Est-ce que je vous ai déjà dit que Chicago était un de mes films de chevet? Bien sûr, comme tout le monde j'ai lorgné les grands écarts revanchards des meurtrières hystériques du "Cell Block Tango" et je me suis rêvée à murmurer des "I took the shotgun off the wall and fired two warning shots...into his head" en montant un Y parfait avec des jambes de deux mètres de long...mais bon, maintenant j'ai pris un peu de bouteille, je m'assume en tant que pot à tabac (oui, mais quel pot, mes enfants!!!) et j'ai laissé tomber le jazz bien trop contraignant pour la danse orientale (pratique, la danse orientale, tu mets deux foulards à sequins sur tes bourrelets, tu secoues un peu ton matériel et tout le monde trouve çà génial!!!)....

Bref, Chicago me fascine toujours autant, mais plus par son cynisme absolu que par ses numéros de claquettes. C'est pour çà que je n'ai pas pu résister au plaisir de vous mettre ce passage "Razzle Dazzle", où le procès, le monde entier même n'est qu'un vaste cirque. Tout n'est que communication, c'est ce que nous rappelle Richard Gere/ Billy Flynn en M Loyal.

Give 'em an act with lots of flash in it
And the reaction will be passionate


ou encore
How can they hear the truth above the roar?


Cà vous rappelle personne? Quelqu'un qui invite sa radasse anorexique à un Disney aux Chandelles? bin pourquoi d'ailleurs??? Pour faire oublier peut être les 6OOO personnes qui dorment à la belle étoile dans Paris par moins six degrés...

En tous cas, moi je n'oublierai pas qu'au Roucas Blanc, y a une super belle maison sur trois étages qui reste fermée tout le temps. Elle est à cinquante mètres de la mer, en plein coeur de Marseille, et on ne peut que rêver de son intérieur et du temps qui s'y est arrêté. Il y a certainement des tomettes partout, des plafonds démesurés et une cuisine marseillaise avec une cape de cheminée impossible à restaurer. Peut-être qu'à l'extérieur dans le jardin, il y a même une pile ou une grand-mère faisait la vaisselle en tirant l'eau de la citerne tout en surveillant ses petits du coin de l'oeil. On peut me mettre toute la poudre aux yeux que l'on veut, je ne l'oublierai pas, parce qu'une maison pareille soit sans vie, çà, c'est injuste.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Très joli post, chipounette.

Gorion a dit…

Ou alors elle a été achetée par un couple de queers parisiens qui viennent que l'été quelques week-end et qui ont tout refait avec du wengé, des peintures au torchon, du doré, des lustres en cristal, des plumes et du strass!
beuark...

ISARAIN a dit…

@nicole voui voui, bises à ta mémé et à toutes les mémés de marseille...
@gorion : arrête, tu me casses le moral

Berlin Belleville a dit…

Une bonne année Mamzelle Chagaili...