samedi, juillet 09, 2005

Shakespeare vs Angélique : KO technique

Histoire de se changer les idées : je mate la télé.
En bonne intello, je me rue sur « Jules César » sur Arte. Mankiewicz, Mason et Brando….raaaah …en toge !!!! J’ai lu la pièce de Shakespeare, il y a longtemps et j’ai déjà vu le film accroupie dans le labo de langue de la fac.
Je m’installe devant Marlon et je râle non pas de plaisir mais de dégoût profond… Jules César en noir et blanc et en VF !!!!
Je me demande ce qui ne tourne pas rond chez eux , les ARTE people. Combien pensent-ils faire d’audience avec Shakespeare, SANS DI CAPRIO, à 2O h30 ? A part des couillons dans mon genre, intellos brimés et se masturbant comme ils peuvent (euh, moi j’ai un dildo dans mon tiroir quand même …), QUI va se planter devant Brando déclamant des vers en toge ? C’est EPOUVANTABLE, j’en peux plus des VF de mes fesses. Je tiens jusqu’au monologue de Marc Antoine, Brando a un accent parisien , puis je laisse tomber . De toutes façons, après, la pièce devient chiante, c’est pas la meilleure de Willy.
Je zappe, je tombe sur les Dents de la Mer, le Retour de la Vengeance, puis sur Angélique. Elle vient de coucher avec Philippe, c’est le petit matin, son eye-liner est nickel. Philippe lui met une beigne, elle pleure, le maquillage est indestructible. Tout le monde joue très mal, Michèle Mercier encore plus mal que les autres. Elle a le nez mal refait, sa coiffure est tarte et elle vibre autant d’émotion qu’un pied de marmite en fonte. C’est à chier, quel navet !!! Je suis trop nulle de regarder une merde pareille.
Pourtant, Angélique, c’est comme Candy, un role model de mon adolescence. Je n’ai vu les films que sur le tard, j’avais lu les 24 tomes de la saga auparavant. Dans les livres, Angélique a des cheveux d’or bruni et des yeux d’émeraude, va chercher çà chez Michèle. Son histoire avec Joffrey me faisait moyennement kiffer, trop vieux, trop moche. Mais avec Philippe… c’était génial parce qu’il est super beau, blond avec des yeux très bleus et que surtout, il la déteste. Alors, elle, elle se débrouille pour s’en faire épouser puis aimer, malgré toutes les beignes qui lui met, elle est drôlement forte Angélique. Ils finissent par faire l’amour sur le tapis de laine blanche de l’hôtel du Beautreillis et ils goûtent ensemble les plaisirs infinis de l’amour charnel. J’en sais encore des passages par cœur, je les ai lus au moins 200 fois.
Par exemple : « Dans un élan qui la délivrait, elle s’acceptait femelle sous l’exigence du mâle » ou alors « Toute sa maîtrise et sa virilité en éveil, il avançait vers une proie qui ne se dérobait plus » ou encore « au long frémissement qui la secoua tout à coup, il comprit qu’il approchait de l’instant ou il serait son maître » !!!!!!
WAOW !!!!J’ai l’impression d’avoir maté un porno !!!! Qué tonta !!!

Back to the goodie drawer !!!

pour les affamées du désir

2 commentaires:

Gonzo a dit…

"blow up" d'Antonioni sur Arte a 1h30 du mat y'a quelques jours, j'adore coco (no dildo)

ISARAIN a dit…

you are a man of taste, my dear doctor....I can't wait to see your new blog, music can be a dildo too.