lundi, mai 22, 2006

la charmeuse de serpents...

C'est moi, je l'ai dit, je le prouve.

En plus çà tombe bien, j'ai vu l'expo du Douanier Rousseau à Paris en Mai et le tableau qui est assez impressionant surtout par sa taille comme toutes les jungles de l'artiste...


Je vous mets en bonus la
soundtrack qui me permet de les faire danser (les serpents). On comprend pourquoi ils se lovent, épuisés, dans leur panier lorsque le soir tombe.

Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns,

Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin,
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain.

Tes yeux, où rien ne se révèle
De doux ni d'amer,
Sont deux bijoux froids où se mêle
L'or avec le fer.

Charles Baudelaire. Le Serpent qui Danse.

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